Le CGP (Conseiller en Gestion de Patrimoine) est un spécialiste en placement financier. Sa mission ? Aider le particuliers et les entreprises à développer leurs patrimoine via des placements intelligents. Il peut exercer sa profession au sein d’un cabinet spécialisé ou à son compte. L’uberisation et ses perspectives parfois alléchantes (dans certains cas seulement…) incite de nombreux consultants à se lancer dans l’aventure du freelancing, voir même dans la création d’une société. Encore faut-il savoir choisir les bons statuts professionnels pour bien démarrer. Quels statuts choisir pour devenir CGP ?
PLAN
Devenir CGP : exemples choisis
Une des premières questions à se poser lorsque l’on souhaite devenir conseiller en gestion de patrimoine, c’est le statut dans lequel exercer sa profession.
CGP indépendant vs salariat
En France, de nombreux conseillers en Gestion de Patrimoine sont encore employés dans des agences ou dans des organismes financiers. Certaines personnes choisissent d’effectuer ce métier en indépendant C’est tout à fait possible en passant par les bonnes étapes.
Les avantages d’être à son compte sont assez nombreux (au moins autant que les inconvénients). Ce statut vous offrira par exemples plus de libertés dans vos projets ou dans l’orientation de votre carrière, mais vous exigera beaucoup de rigueur et une pression financière assez élevée.
Vous le verrez, la profession de conseiller en gestion de patrimoine peut s’exercer de différentes façons
Voici quatre exemples :
- Un conseiller patrimoine peut intervenir en banque ou au sein de toute autre compagnie d’assurance. Il sera alors affilé à un secteur précis et devra gérer un portefeuille de clients plus ou moins difficile selon son expérience dans le domaine.
Le CGP employé de banque pourrait d’ailleurs à terme être un statut révolu. En effet, la Caisse d’épargne teste de nouveaux modèles d’embauches pour les CGP en tentant de les mettre à leurs compte. (source)
- Si vous avez une bonne connaissance dans le domaine de l’assurance-vie, vous pouvez intervenir en tant que courtier avec une extension dans le domaine de la gestion de patrimoine.
- Si vous avez une formation d’expert-comptable ou de droit, vous pouvez également intervenir en tant que conseiller fiscal, spécialiste des régimes patrimoniaux, etc.
- Une carrière libérale vous est également ouverte en tant que conseiller en gestion de patrimoine indépendant. Dans ce cas, vous créez soit votre propre cabinet, soit vous vous associez à un cabinet de conseil.
CGP : les différentes habilitations sectorielles
Pour devenir gestionnaire de patrimoine, la création de son propre cabinet nécessite l’une ou l’autre de ces habilitations. Pour les obtenir cependant, il faut avoir le diplôme ainsi que l’expérience nécessaires.
Les statuts requis pour devenir CGPI indépendant sont :
- Intermédiaire immobilier : Il se charge de donner des conseils avisés aux clients sur différents produits immobiliers.
- Courtier en assurance : Il se charge d’accompagner les clients qui veulent se doter d’un produit d’assurance.
- Intermédiaire en opérations de banque et de service de paiement (IOBSP) : Il conseille sur divers crédits et produits bancaires.
- Conseiller en investissements financiers : C’est lui qui s’occupe de conseiller le client sur des produits financiers.
Création d’un cabinet CGP en nom propre
A l’ouverture de votre cabinet, vous avez généralement le choix entre une société et un cabinet en votre nom propre. Deux types d’entreprises sont cependant déconseillés. Il s’agit de la microentreprise et de l’EIRL.
La seconde est déconseillée à cause des conditions d’évaluation des différentes cotisations sociales. La micro-entreprise quant à elle ne convient pas à ce type d’activités. Des seuils de chiffres d’affaires sont imposés à l’auto-entrepreneur.
Création d’une société de gestion de patrimoine
Compte tenu de votre projet d’entreprise, vous disposez de plusieurs formes pour votre société. Vous pouvez opter pour une SARL ou une EURL ou pour une SAS ou SASU.
- L’EURL est une Société à Responsabilité Limitée disposant d’un associé unique. Ce type de société convient parfaitement à la profession de gestionnaire de patrimoine. Les cotisations sont évaluées sur la base de la rémunération fixée par le gérant.
- Une SASU (SAS Unipersonnelle) convient également à l’exercice de la profession. L’avantage avec cette forme de société est que le gérant jouit d’une excellente profession sociale.
Il faut toutefois noter qu’un jeune diplômé en gestion de patrimoine est souvent amené à travailler au sein d’une structure existante (banque, compagnie d’assurance, etc.). Ceci lui permet de rassembler le capital dont il a besoin pour s’installer à son propre compte.
Jean est un passionné de comptabilité. Après ses études d’économies, il se lance dans l’univers du web pour partager ses connaissances. Il est actuellement éditeur et rédacteur en chef du magazine controledegestion.org